Depuis 2012, les perturbations au Mali ont tué des milliers de personnes prises dans des affrontements entre les forces de sécurité et des combattants djihadistes. Selon l'ONU, la guerre a déplacé près de 500,000 XNUMX personnes, dont des enfants.
Un nouveau rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) indique que 148,600 XNUMX enfants déplacés au Mali n'ont pas d'identité légale.
Le manque de documents officiels signifie que les enfants risquent d'être marginalisés et d'éventuelles violations des droits humains.
Dans un communiqué de presse, le directeur de pays du NRC, M. Maclean Natugasha, a déclaré : « S'assurer que les enfants les plus durement touchés par le conflit puissent obtenir leur certificat de naissance est essentiel pour leur permettre de surmonter la violence, les déplacements et la faim auxquels ils sont confrontés depuis le début du conflit. .'
Plus de la moitié de tous les enfants déplacés en #Mali manquent de certificats de naissance prouvant leur identité légale. Cela peut signifier :
⚠️Pas de scolarité formelle ->pas d'emploi
⚠️Pas de liberté de mouvement
⚠️Pas de droit de vote
⚠️Aucun droit de louer ou de posséder une propriété
Notre dernier presseur :https://t.co/qFCnfSuSMn— Norwegian Refugee Council (@NRC_Norway) 21 novembre 2022
Le Mali fait face à une crise humanitaire depuis une décennie. La tension politique instable et la guerre interne ont conduit à cinq coups d'État réussis depuis son indépendance en 1960.
En 2018, des milliers de personnes ont fui en raison des violences intercommunautaires qui ont laissé de nombreux enfants orphelins et séparés de leurs familles.
Bien que le pays soit l'un des plus grands producteurs d'or d'Afrique, plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
La pauvreté a contraint environ 40,000 XNUMX enfants à travailler dans ces mines d'or pour faire vivre leur famille. Ces enfants travailleurs ne peuvent pas aller à l'école et sont privés de leurs droits fondamentaux.
Ces enfants sont classés comme réfugiés sans papiers et sont obligés d'offrir une main-d'œuvre bon marché aux sociétés minières et aux entités privées à des fins lucratives.