En tant que plus grand pollueur au monde, tout succès à la COP26 dépend de la présence de la Chine. Pourtant, à seulement 13 jours de la conférence, le président Xi Jinping doit encore s'engager.
Après près de deux ans de rhétorique grandiose sur le développement durable, les dirigeants mondiaux se réunissent enfin à Glasgow en novembre.
À l'occasion du cinquième sommet des Nations Unies sur le climat depuis la signature de l'Accord de Paris, 193 pays sur les 200 attendus ont enregistré leur participation à la COP26.
Largement attendu le événement marquant pour une action climatique accélérée tout au long de la prochaine décennie, il y a quelques absents inquiétants dans les 13 jours précédant le sommet.
Le chef d'entre eux n'est autre que le monde plus gros pollueur, Chine, avec le président Xi Jinping toujours timide sur qui sera le délégué de la nation, ou s'il prévoit d'y assister du tout.
La présence de la Chine mise en doute
Lorsqu'on lui a demandé si la Chine s'était engagée à participer aux discussions vitales, le président de la COP26 Alok Sharma a déclaré, 'non, pas encore.' Cela ne présage rien de bon que Xi Jinping n'ait pas quitté le pays depuis 2020 soit.
émettant autant que 27% des gaz à effet de serre dans le monde – ce qui représente plus du double des émissions des États-Unis à la deuxième place – Sharma affirme que la présence de la Chine sera « clé » pour établir une vision collective pour les générations futures.
"Ils [la Chine] m'ont dit qu'ils voulaient que la COP26 soit un succès", il a révélé. 'La balle est dans leur cour. Nous voulons qu'ils se manifestent et en fassent un succès avec le reste du monde.'
Sharma espère « beaucoup » que la Chine rejoindra le reste de la G20 dans les semaines à venir, mais on a le sentiment qu'une alliance récente conclue par le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Australie pourrait avoir fait échouer ces chances.
Connu sous le nom Aukous alliance, une décision à venir verra le trio susmentionné construire des sous-marins à propulsion nucléaire pour empêcher la Chine d'étendre sa présence militaire dans la région indo-pacifique.
Pékin a récemment dénoncé le plan comme "extrêmement irresponsable" et un "outil de jeu géopolitique". Il reste à voir si de nouvelles tensions dissuaderont Xi Jinping de s'engager dans la COP26, mais le silence radio de la Chine est certainement préoccupant à ce stade avancé.