Le gouvernement indien cherche depuis longtemps à imposer un projet de loi à l'échelle nationale permettant l'examen et la suppression de tout contenu de médias sociaux. Avec Facebook et YouTube déclarés conformes, Twitter repousse au nom de la liberté d'expression.
Les rumeurs de la «loi sur les médias numériques» de l'Inde se sont enfin concrétisées, et les sociétés de médias sociaux craignent de perdre le monde deuxième plus grand marché.
Le président Narendra Modi a été effrontément ouvert sur son désir de réprimer le contenu en ligne que son parti nationaliste juge anti-étatique ou diffamatoire, et nous avons maintenant une date limite officielle pour que les grandes technologies approuvent le projet de loi.
Des rapports affirment que Facebook et YouTube ont déjà accepté de renoncer à leur rôle de régulateurs en chef du contenu à l'intérieur des frontières de l'Inde, mettant en avant de nombreuses préoccupations en matière de confidentialité et de droits humains.
Cette semaine, cependant, Twitter s'est manifesté et a déclaré sa ferme opposition à la notion de régulateurs indépendants. UNE déclaration de l'entreprise est maintenant en direct, soulignant l'engagement du géant des médias sociaux envers le peuple indien et la liberté d'expression.
Twitter est profondément engagé envers le peuple indien. Notre service s'est avéré vital pour la conversation publique et une source de soutien pour les personnes pendant la pandémie. https://t.co/9oDbVM6IjM
Pour maintenir notre service disponible, nous nous efforcerons de nous conformer à la loi applicable en Inde.
– Affaires gouvernementales mondiales (@GlobalAffairs) 27 mai 2021
L'emprise de l'Inde sur les réseaux sociaux
Vous vous demandez probablement quelle est exactement la proposition antidémocratique de Modi actually ressemble à.
En vertu de la nouvelle décision – que les sociétés de médias sociaux autorisées en Inde ont un délai de trois mois pour accepter – les plateformes de réseautage seront contraintes de traiter les demandes gouvernementales de suppression de contenu ou de risquer d'exposer les employés locaux à des poursuites judiciaires. Le non-respect peut entraîner une peine d'emprisonnement maximale de sept ans.
YouTube, Facebook et Twitter sont censés transmettre les informations des utilisateurs aux forces de l'ordre dans les 72 heures suivant leur demande.
Si ces sociétés majoritairement américaines refusent de se conformer, elles risquer de perdre son statut juridique en tant qu'intermédiaire, ce qui signifierait essentiellement que n'importe lequel de leurs employés basés en Inde peut être poursuivi pour insurrection de seconde main. Fou, non ?
Afin de sceller cette tactique impitoyable (chantage émotionnel flagrant), toutes les applications de médias sociaux comptant plus de 5 millions d'utilisateurs doivent nommer des «agents de conformité» résidant en Inde. Ceux-ci deviendront les soi-disant gars de la chute pour tout type de révolte d'entreprise.