#EndSARS est en passe de devenir le plus grand mouvement de changement pour les jeunes militants de l'histoire du Nigeria. Voici comment vous pouvez aider.
Alors que les combats pour mettre fin à la brutalité policière aux États-Unis ont fait la une des journaux tout au long de 2020, le mouvement #EndSARS du Nigeria avait bouillonné sous la surface des années avant les fusillades odieuses qui ont choqué le monde cette semaine.
Devenu viral pour la première fois en 2017, #EndSARS est apparu sur Twitter à la suite d'une série de fils de discussion inquiétants détaillant des récits de première main d'oppression et de force extrême déployés par une division de la police nigériane, la Special Anti-Robbery Squad (SARS).
Créée pour la première fois dans les années 1990 en tant qu'unité criminelle d'élite anonyme de 15 officiers dont le mandat officiel était de lutter contre le vol à main armée, SRAS s'est depuis transformé en une organisation oppressive associée à l'exploitation financière, à l'enlèvement, à l'agression et même au meurtre de citoyens innocents.
Le gouvernement a tenté d'apaiser les opprimés avec des promesses creuses de démanteler le SRAS pendant des années, mais il a fallu des souffrances inutiles, d'énormes pertes en vies humaines et une intervention extérieure massive pour finalement atteindre cet objectif ce mois-ci.
#FinSARS
2015—Le SRAS sera réformé
2016—Le SRAS sera restructuré
2017—Le SRAS sera réorganisé
2018—Le SRAS sera réformé
2019—Le SRAS sera démantelé
2020—Le SRAS a tué plus de Nigérians.– Amnesty International Nigéria (@AmnestyNigeria) 20 octobre 2020
Les manifestations contre la brutalité se sont intensifiées début octobre après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un homme sévèrement battu par des agents du SRAS, mais honteusement, le degré de violence devait atteindre un tout nouveau niveau.
Les couvre-feux stricts de 24 heures dans les villes de tout le pays n'ont pas suffi à contenir l'indignation des Nigérians qui sont descendus dans la rue par milliers pour manifester contre la police et exiger des comptes du président Muhammadu Buhari. La réplique écoeurante des forces gouvernementales a été d'ouvrir le feu sur des foules de manifestants, tuant 38 personnes rien qu'à Lagos selon Amnesty International.
Aussi atroces et effrayants que puissent être les rapports, le peuple nigérian continue d'exiger des comptes du président Buhari, qui, déjà confronté au défi de gérer une crise économique aggravée par COVID-19, est resté largement silencieux depuis la reprise des manifestations il y a deux semaines.
Avec un âge médian de 18 ans, le Nigéria regorge littéralement de jeunes acteurs du changement qui utilisent les médias sociaux pour maximiser l'attention des médias tout en rassemblant des ressources vitales pour soutenir les manifestants, telles que de la nourriture, de l'eau, des masques, une aide médicale et même des services de sécurité indépendants.
Twitter en particulier s'est uni pour donner au mouvement un véritable élan, avec des noms de premier plan tels que Jack Dorsey (PDG de Twitter), Beyonce, Rihanna, Lil Nas X, Quavo, John Boyega et Anthony Joshua montrant leur solidarité pour le mouvement et partageant de précieux ressources pour faire un don ou obtenir plus d'informations sur le sujet.
Dans une démonstration d'influence publique, l'appel à l'action du diffuseur de télévision devenu humanitaire Reno Omokri a vu plus de 100,000 XNUMX tweeters ne plus suivre le président Buhari dans 24 heures.