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De violentes inondations font des ravages en Afrique de l’Est

L’Afrique de l’Est est aux prises avec une crise aux proportions monumentales – des inondations dévastatrices qui ont fait des ravages dans toute la région. Du Kenya à la Somalie, de la Tanzanie à l’Éthiopie, les torrents de pluie ont déplacé des communautés, détruit des terres agricoles et laissé dans leur sillage une traînée de souffrance humaine.

L’Afrique de l’Est est habituée depuis longtemps aux pluies saisonnières, vitales pour ses économies agraires. Cependant, ces dernières années ont été marquées par une augmentation spectaculaire de l’intensité et de la fréquence des précipitations, entraînant des inondations sans précédent.

Alors que la région est régulièrement confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes, les inondations en cours constituent un sombre témoignage des ravages que le changement climatique inflige aux communautés vulnérables.

Des pluies inhabituellement fortes, des rivières en crue et des barrages débordants ont entraîné le déplacement de millions de personnes au Kenya, en Somalie, en Tanzanie et en Éthiopie ces derniers mois.

Des maisons ont été submergées, des terres agricoles se sont transformées en terrains vagues boueux et les infrastructures, notamment les routes et les ponts, ont été gravement endommagées.

Au Kenya et en Éthiopie, plus de 40 personnes sont mortes – dont des enfants – dans les inondations provoquées par des pluies torrentielles. En Somalie, au moins 14 décès ont été signalés à cause des inondations, tandis que plus de 47,000 XNUMX personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers.

Avec les examens nationaux en cours au Kenya, des milliers d'étudiants continuent d'être touchés par le phénomène. Selon OCHA, des millions de personnes seront probablement déplacées d’ici la fin de cette catastrophe en janvier 2024.

Les climatologues prédisent depuis longtemps que le changement climatique entraînerait des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus graves. La crise actuelle des inondations en Afrique de l’Est s’aligne parfaitement sur ces prévisions. La région a connu une augmentation des températures moyennes, contribuant à l’intensité des récentes pluies.

De plus, l’élévation du niveau de la mer exacerbe les tempêtes côtières et augmente le risque d’inondation dans les zones de basse altitude le long des côtes de l’Afrique de l’Est.

Au sein de ces régions, malgré les organisations humanitaires telles que Croix Rouge travaillant sans relâche pour fournir de l’aide, l’ampleur de la catastrophe est écrasante. Les inondations continuent de laisser des milliers de personnes dans un besoin désespéré d'eau potable, de nourriture, d'abris et d'assistance médicale.

En outre, l’impact à long terme sur l’agriculture constitue également une préoccupation pressante. L’Afrique de l’Est dépend largement des cultures pluviales et les eaux dormantes ont paralysé des fermes entières. Des pénuries alimentaires et des hausses de prix suivront sans aucun doute.


Un appel à l’action collective

La crise actuelle rappelle que le changement climatique est un problème mondial qui nécessite une action collective. Alors que les pays d’Afrique de l’Est font leur part pour s’adapter à ces défis, la communauté internationale doit intensifier ses efforts.

Le sort des communautés vulnérables d'Afrique de l'Est est inextricablement lié aux choix faits en dehors de sa juridiction.

Les stratégies d’atténuation, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et les mesures d’adaptation, comme la construction d’infrastructures résilientes au climat, sont essentielles pour endiguer la régularité et la férocité des inondations.

Les dirigeants mondiaux doivent honorer leurs engagements en faveur du Accord de Paris et apporter un soutien aux régions vulnérables, comme l’Afrique de l’Est, pour faire face aux effets créés ailleurs.

Si nous n’agissons pas de manière décisive et collective, nous continuerons d’assister à des scènes déchirantes de destruction et de désespoir, comme celles qui ravagent actuellement l’Afrique de l’Est.

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