Les professionnels de la santé canadiens sont désormais autorisés à prescrire aux patients un laissez-passer d'un an pour les parcs nationaux du pays dans le but d'améliorer leur santé mentale et physique.
Si vous avez lutté ou êtes actuellement aux prises avec des problèmes de santé mentale, je sais ce que vous pensez : quand un professionnel de la santé vous a-t-il suggéré d'aller vous promener ?
Eh bien, même si les histoires à ce sujet peuvent certainement être considérées comme dignes d'un mème sur ces pages d'humour noir que vous suivez pour vous aider à faire face, au Canada, il semble qu'elles pourraient être sur quelque chose.
En novembre 2020, après la première année de Covid-19 et la multitude de problèmes psychologiques qu'elle a entraînés, Parcs Canada ainsi que Prescriptions de parc ont uni leurs forces pour lancer un programme en Colombie-Britannique.
Titré Parx, l'initiative a depuis été déployée dans quatre autres provinces et a récemment été citée par l'OMS comme un moyen d'inspirer la conversation et la restauration de la Terre, qui constitue la base de notre bien-être.
Mais qu'est-ce que cela implique exactement ?
Les praticiens de la santé de tout le pays sont désormais autorisés à prescrire aux patients un laissez-passer gratuit d'un an pour les parcs nationaux du Canada dans l'espoir de les emmener dans la nature pendant au moins deux heures par semaine.
Il offre un accès illimité à plus de 80, territoire qui couvre ensemble plus de 450,000 XNUMX kilomètres carrés de terre et d'eau.
Avec un article montrant les avantages indéniables de se connecter avec la nature, Dr Mélissa Lem – le cerveau derrière l'opération – la considère comme une forme de thérapie progressive en ce sens qu'elle est gratuite et par conséquent accessible à tous.
"Il existe de nombreuses preuves sur les bienfaits du temps passé dans la nature pour la santé, allant d'une meilleure fonction immunitaire et d'une meilleure espérance de vie à un risque réduit de maladie cardiaque, de dépression et d'anxiété", explique-t-elle.
"Notre rôle est d'amener ce concept au Canada et de l'institutionnaliser, puis de le diffuser au sein de la communauté médicale dans son ensemble et de lui fournir les ressources et la formation nécessaires pour pouvoir le mettre en œuvre correctement."