Menu Menu

L’interdiction des publicités de fast fashion réussira-t-elle à ralentir l’industrie ?

La France envisage d'interdire les publicités créées par le géant de la fast fashion SHEIN dans l'espoir de prévenir la consommation de vêtements non durables et polluants.

Même si ce n'est un secret pour personne que l'industrie de la fast fashion est terrible pour notre planète, les prix bas et les tactiques de marketing intelligentes continuent d'attirer les clients qui cherchent à rester à la mode sans se ruiner.

Alors qu’on ne voit pas la fin de cette frénésie d’achat, les dirigeants du gouvernement français mettent le pied à l’étrier. Ils ont proposé une interdiction des publicités de mode rapide à travers le pays qui, si elle est adoptée, interdira même aux influenceurs locaux de promouvoir des produits de mode rapide en ligne.

La nouvelle législation pourrait également entraîner des sanctions financières pour les entreprises de mode rapide expédiant en France. Ces fonds seraient ensuite utilisés pour gérer l’impact environnemental négatif des vêtements bon marché fabriqués à partir de combustibles fossiles.

La proposition cible spécifiquement SHEIN, le détaillant sino-singapourien qui propose jusqu'à 7,200 470,000 nouveaux vêtements par jour, propose 150 XNUMX produits sur son site Web à tout moment et expédie dans plus de XNUMX pays à travers le monde.

Il souligne que le rythme de production de SHEIN est neuf cents fois supérieur à celui proposé par les marques de vêtements traditionnelles en France, créant un cercle vicieux d'achats impulsifs des consommateurs enracinés dans le « besoin constant de renouvellement ».

Rester piégé dans cette boucle sans fin n’est évidemment pas durable.

Les tenants et les aboutissants de la législation

Même si le projet de loi propose des mesures qui accroîtraient la transparence des marques et la sensibilisation des consommateurs, c'est l'accent mis sur la responsabilité sociale et environnementale des producteurs qui vraiment le distingue.

Puis-je avoir un alléluia ?

Les marques opérant en France seront sanctionnées en fonction de leur impact environnemental, ainsi que de l'empreinte carbone de leurs produits. Cet élément du projet de loi s'inspire d'un système d'amendes déjà existant imposé à l'industrie automobile.

En matière de durabilité et de recyclabilité des articles, les marques seront facturées sur une échelle pouvant atteindre 10 € par article vendu – soit 50 % du prix d'achat – d'ici 2030.

L'argent collecté grâce à ces amendes sera ensuite canalisé vers des systèmes de gestion des déchets, l'organisme français programmes d'être payé pour réparer, ainsi que des campagnes de sensibilisation à l'environnement.

En fin de compte, si les marques de fast fashion veulent être le patron… elles doivent en payer le prix.

Quelle est la probabilité que l’interdiction devienne une réalité ?

Le 14 Marsth, le projet de loi sera débattu par la commission du développement durable du pays.

Le ministre français de la Transition écologique, Christophe Béchu, est un fervent partisan de cette proposition, espérant parvenir à une plus grande transparence sur l'impact écologique des vêtements que nous achetons.

Pour cette raison, le ministre Béchu estime que les gens devraient non seulement être éduqués sur la façon dont leurs vêtements sont fabriqués et sur les conséquences de la fast fashion pour la planète, mais devraient également être encouragés à réutiliser et réparer les vêtements qu'ils possèdent déjà.

Bien que la capitale française soit l'une des capitales mondiales de la mode de luxe, des marques comme SHEIN ont réussi à prospérer.

L'éco-organisation Refashion rapporte que le nombre d'articles vestimentaires vendus chaque année en France a atteint plus de 3.3 milliards, soit environ 48 articles par personne, soit un milliard de produits de plus qu'il y a seulement dix ans.

Il est clair que personne n'est épargné par l'étranglement de l'industrie… pas même les hautes fashionistas françaises.

Étant donné que les matériaux utilisés par ces entreprises contribuent à aggraver le changement climatique, à libérer des microplastiques dans l'environnement et à nuire à la santé humaine, il est formidable de voir des lois mises en place pour mettre fin – ou du moins réduire – à cette folie.

Accessibilité