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Les sables bitumineux du Canada émettent 6300 XNUMX % plus de polluants qu'on ne le pensait auparavant

L'étude récente a mis en évidence l'absence d'un cadre de surveillance unifié pour guider la surveillance dans la région des sables bitumineux, affectant les communautés autochtones voisines.

Les sables bitumineux, communément appelés sables bitumineux, sont un mélange de bitume, d'eau, de sable et d'argile. Les sables bitumineux de l'Athabasca au Canada sont l'un des les plus grandes réserves de pétrole brut dans le monde et détiennent environ 1.7 billion de barils de bitume.

La nation est l’un des cinq premiers pays au monde en termes de production pétrolière et de réserves de ressources pétrolières inexploitées. Environ 3% de Le PIB du Canada provient de son industrie pétrolière et gazière, ce qui en fait une source de revenus importante pour la nation.

De plus, 4.7 millions de barils en moyenne par jour sont exportés, dont une grande majorité vers les États-Unis.

A récemment étude publiée met en lumière la révélation choquante selon laquelle les niveaux de pollution provenant des sables bitumineux sont de 1900 6300 % à XNUMX XNUMX % supérieurs à ce qui était reflété dans les rapports précédents.

L’équipe d’experts a mesuré les molécules de l’air dans les sables bitumineux, en tenant compte des gaz à effet de serre et en suivant uniquement les molécules essentielles à la qualité de l’air. Les molécules surveillées n’avaient pas été repérées lors des enquêtes précédentes.

L'un des chercheurs a mentionné que l'étude a depuis poussé le Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) pour améliorer les méthodes de mesure inexactes utilisées.

En réponse, un porte-parole de Alliance des Sentiers, l'une des plus grandes sociétés d'exploitation des sables bitumineux du Canada, a déclaré que ECCC lui-même avait fixé les normes de mesure défectueuses et que les possibilités d'amélioration seraient explorées ensemble.

Les émissions non comptabilisées étaient largement attribuées à la consommation d’énergie et d’eau utilisée dans le processus d’obtention du bitume.

Les extraction de la substance est difficile à extraire par rapport au pétrole léger conventionnel en raison de sa viscosité. Par conséquent, cela nécessite plus d’énergie que le pétrole normal pour vérifier et poursuivre les processus de raffinage en raison des machines utilisées, de la consommation de carburant et des températures plus élevées.

De plus, le processus est gourmand en eau ce qui affecte fortement les ressources en eau locales. Les communautés voisines sont fortement touchées en raison du détournement de l’approvisionnement en eau vers les raffineries.

L'eau a de nombreuses utilisations, mais la plus préoccupante serait bassins de décantation dans lequel la solution restante de l'extraction est stockée. L’eau de ces étangs est constamment pompée et lorsqu’elle s’évapore, les polluants des déchets pénètrent dans l’atmosphère.

Essentiellement, l'étude suggère que le niveau d'émissions des sables bitumineux est plus ou moins équivalent à celui des production chimique totale du reste du Canada, soulevant des inquiétudes quant à la qualité de l’air et à la santé publique.

Les premières personnes à subir les effets des émissions seraient les populations environnantes. communautés indigènes qui ont longtemps été confrontés à des difficultés liées à l'industrie. L'exploitation des sables bitumineux a causé des dommages à forêts boréales et milieux humides cela continue de s’intensifier aujourd’hui.

Au début de l'année dernière, plus de 5.3 millions de litres de l’eau des bassins de résidus s’est échappée dans les sources d’eau utilisées par ces communautés – et pourtant, elles ont été informées quelques jours après la découverte de la fuite.

Ces contaminants toxiques comprennent l’arsenic, le fer, le sulfate et les hydrocarbures, qui dépassent tous les niveaux fixés par les autorités. Le air toxique provenant des sables bitumineux est également devenue une menace pour la santé des communautés autochtones et cette nouvelle étude accentue la nécessité d'agir.

Jusqu’à présent, aucune mesure ferme n’a été prise contre les sociétés d’exploitation des sables bitumineux pour les dommages qu’elles causent à l’environnement. Actuellement, l'initiative contre la pollution dégagée par ces entreprises est le plafonnement des émissions.

Publié récemment, le gouvernement canadien a conçu un cadre pour l'industrie pétrolière et gazière réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 35 à 38 % qui devait être mise en œuvre à partir de 2026.

Cependant, si l'on regarde les données récentes de cette étude, il semblerait que l'objectif fixé par le gouvernement ne contrecarrerait pas les dommages causés par les sables bitumineux. Dans une perspective plus large, un plafond d’émission de 38 % semblerait inefficace pour compenser 6300 XNUMX % de la pollution mesurée.

En dehors de cela, d’autres réglementations ont été mises en œuvre sur la réduction des émissions, les limites des fuites de méthane, les normes de qualité de l’air et les exigences en matière d’efficacité énergétique. Ces sujets sont souvent négligés par l’industrie, reflétant un problème moral plus vaste en son sein.

En fin de compte, l’état actuel des sables bitumineux laisse présager de sombres perspectives pour la population canadienne et, plus important encore, pour ses communautés autochtones.

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