Une technicité obligeant les compagnies aériennes à utiliser 50% de leurs créneaux aéroportuaires - ou à risquer de les perdre au profit de concurrents - conduit à des milliers de vols vides par an. A Bruxelles, où la coutume est particulièrement mauvaise, la pression est de mise pour arrêter immédiatement.
Face au public, les gouvernements occidentaux semblent fermement déterminés à lutter contre le changement climatique. Vous seriez alors surpris du nombre de décisions bureaucratiques et techniques qui continuent de nous freiner.
En parlant de cela, une décision ridicule de la Commission européenne est martelée dans la presse et sur les réseaux sociaux cette semaine.
Il indique que les avions de ligne sont toujours tenus d'utiliser 50% de leurs créneaux aéroportuaires (l'équivalent d'un espace de stationnement géant) ou risquent de les perdre indéfiniment au profit de sociétés concurrentes. Qu'en est-il des restrictions de voyage de Covid et des records de réservations, je vous entends demander.
Eh bien, croiriez-vous qu'il s'agit en fait d'une version révisée de la décision datant de février dernier. Avant la pandémie, les avions de ligne étaient obligés d'effectuer 80% de leurs vols afin de conserver des créneaux pour l'année suivante.
Comme vous pouvez l'imaginer, de nombreux avions de ligne - déjà titubant sur le bord complet effondrement financier – n'ont pas trop envie de sombrer complètement. La manière dont les quotas de vols sont atteints, cependant, est carrément scandaleuse.
À Bruxelles, en Belgique, un avion de ligne national de premier plan appelé Lufthansa a mis en garde jusqu'à 18,000 de ses vols n'auront que peu (et parfois pas) de passagers cet hiver… tout cela parce que les règles sont les règles.