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Déballage des manifestations en cours en France

Après deux mois de manifestations pacifiques déclenchées par un projet de réforme des retraites en France, le message est clair : le président Macron reste insensible à l'opposition manifeste de ses citoyens à cette politique. Alors que la frustration augmente sans aucun signe de revirement, l'ambiance nationale a commencé à se détériorer.

Protestations.

Ils sont le véhicule des citoyens français pour s'assurer que la démocratie continue de jouer en leur faveur. Ce sentiment reste vrai, avec 1.28 million de personnes descendues dans la rue ce mois-ci pour s'opposer à la nouvelle réforme des retraites proposée par le président Emmanuel Macron.

Au mécontentement de la grande majorité des citoyens, le gouvernement prévoit de relever l'âge minimum de la retraite en France de 62 à 64 ans. De plus, les travailleurs du secteur public verront leurs privilèges actuels supprimés. Il y aura également une augmentation du nombre d'années d'emploi requis pour avoir droit à une pension à taux plein.

Les nouvelles propositions vont radicalement changer la vie et les plans de nombreux cols bleus employés dans des emplois physiquement exténuants. Les journaux français sont rapportant que de petites villes comme Bordeaux, Lille, Nates et Rennes ont été à la pointe du combat.

Comme prévu, les manifestations se sont heurtées à une forte présence policière. Au moins 13,000 5,500 policiers avaient été déployés, dont XNUMX XNUMX dans les rues de Paris.

Pendant deux mois, des grèves pacifiques et organisées ont eu lieu. Mais au cours des 10 derniers jours, ils ont pris une tournure un peu plus instable. De nombreuses rues ont été vues parsemées d'incendies et les fenêtres des bureaux de circonscription des politiciens ont été brisées.

Cela n'aide pas que le nombre record d'officiers intensifie les tensions sur le terrain, les avocats écrivant aux journaux locaux pour signaler les arrestations inutiles de citoyens, les blessures et le traitement brutal des foules.

En ce qui concerne la perturbation de la vie quotidienne, les grèves ont affecté les collectes de poubelles, les transports ferroviaires, aériens et les écoles. De nombreux vols ont été annulés à Bordeaux, Marseille et Toulouse alors que des ordures non ramassées tapissaient les trottoirs des rues de Paris.

Alors qu'une vie apparemment normale se poursuivait pendant et autour des manifestations, le manque de collectes de poubelles n'était pas exactement une situation idéale. "Les rats font la fête ici", un Parisien a affirmé Valérie Plante..

Ces facteurs, ainsi que l'imprévisibilité de la situation dans la capitale, ont poussé Macron à annuler la visite d'État du roi Charles III à la toute dernière minute.

 

Parlant avec justesse de la signification des protestations nationales, les citoyens français ont déclaré qu'ils pensaient que "l'État social et le filet de sécurité sociale [en France] sont en train de disparaître".

Dans les zones rurales, les citoyens insistent sur le fait qu'il ne s'agit « pas seulement de pensions ». Ils exhortent le gouvernement à reconnaître comment il a « abandonné » leurs communautés et retiré des ressources et des services de leurs villes.

À entendre ces déclarations, il ne faut pas s'étonner que 90,000 XNUMX étudiants se soient également joints à des manifestations faisant écho à leur propre version de ce qui, selon eux, ne va pas sous la présidence d'Emmanuel Macron.

Beaucoup sont encore marqués par leurs expériences vécues de fragilité économique pendant les fermetures de COVID. Ils craignent maintenant qu'à l'avenir, il n'y ait plus d'État-providence ni de soutien pour leurs parents – et encore moins pour eux-mêmes.

Emmanuel Macron n'a pas bougé sur sa position malgré le mécontentement évident de son peuple. Ses cotes d'approbation du public ont chuté de 28% depuis qu'il a annoncé la réforme politique.

Acceptant « l'impopularité », il fait appel à sa première ministre, Élisabeth Borne, pour s'adresser à la nation. Elle a déclaré: «Nous devons trouver le bon chemin… nous devons nous calmer», tout en admettant qu'il n'y aurait probablement aucun changement dans la politique.

La question de savoir si le président Macron survivra à un autre mandat est en jeu. Même dans ce cas, il ne semble pas y avoir de leaders manifestement mieux adaptés. Les citoyens français pourraient très bien finir par rester avec le soi-disant diable qu'ils connaissent.

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