Pendant une semaine, la station Bond Street de Londres a été rebaptisée « Burberry Street » pour faire la publicité de la maison de mode du même nom. Cela a suscité l’indignation et montre à quel point les espaces publics sont de plus en plus utilisés à des fins publicitaires agressives.
Les navetteurs de Londres ont été désorientés la semaine dernière lorsque la station Bond Street a été changée en « Burberry Street » en collaboration avec la maison de mode du même nom.
Des plaintes ont été envoyées à TfL par des voyageurs confus pendant leur voyage. Des membres du personnel anonymes ont déclaré que des clients avaient signalé avoir raté leur arrêt, l'un d'eux étant commentant au New York Times, 'J'ai entendu toutes sortes de choses différentes, mais rien de positif malheureusement.'
Le changement de nom de Bond Street a également été assez important. Les panneaux sur le quai ont été remplacés, ainsi que les plans de déplacement près des escaliers mécaniques et le panneau extérieur de la rue principale.
Implanter #Burberry Rue 👀 ✨
Célébrer #LondresFashionWeek, Bond Street s'est transformée en Burberry Street, avec du bleu chevalier, une couleur lancée par le directeur de la création Daniel Lee comme l'une des @Burberryles nouvelles couleurs de la marque
Visitez Bond Street jusqu'au 19 septembre pour voir… pic.twitter.com/pz5VqALKJa
– TfL (@TfL) 15 septembre 2023
Ce changement de publicité semblait particulièrement déroutant, comme Burberry en a l'air. pourriez être un véritable arrêt.
Bond Street se trouve également juste à côté d'Oxford Street, qui est un haut lieu pour les touristes et les visiteurs ponctuels. Comment les usagers du train qui ne sont pas familiers peuvent-ils savoir qu'ils se trouvent sur le bon quai alors que tous les panneaux de direction présentent des informations erronées flagrantes ?
La réaction unanime et les critiques méritées illustrent le problème croissant de Londres avec une publicité de plus en plus invasive. Comme Zoe Williams de The Guardian écrit, le fiasco de Burberry Street est la preuve d'une « dérive des entreprises », selon laquelle les espaces publics sont traités comme des opportunités de marketing plutôt que comme des services communaux qui facilitent la vie publique.